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dimanche 25 avril 2010

Allemagne- Cameroun: Plus de 200 diplômés réintégrés au Cameroun


L’opération a été rendue possible grâce au Programme de réintégration des experts de la République fédérale d’Allemagne.Et si la fuite des cerveaux prenait fin ? C’est en tout cas l’un des objectifs du Programme de réintégration des experts, qui prodigue des appuis pour la réintégration de jeunes diplômés ou d’experts confirmés dans le cadre de la coopération au développement. « Les experts qui ont acquis une qualification professionnelle jouent un rôle important une fois rentrés dans leur pays d’origine. Ils contribuent durablement au développement économique, technologique et social de leur pays d’origine notamment grâce à leur insertion professionnelle réussie.

Leurs atouts sont des connaissances techniques de pointe, des contacts internationaux… », confie Philipp Roessler, premier secrétaire de la République fédérale d’Allemagne. Le Programme de réintégration des experts, axé sur le développement, vise à tirer parti de ce potentiel et soutient les jeunes titulaires d’un diplôme universitaire et les experts désireux de retourner dans leur pays d’origine, ainsi que les employeurs des pays en développement et en transition.

Les prestations financières du programme comprennent des allocations pour les frais de voyage et de transport, un complément de salaire dont la durée de versement est de 24 mois au maximum, ainsi que l’équipement du poste de travail. Selon Didier Djoumessi, chef du Programme d’appui au retour des immigrés camerounais (Paric) au FNE et représentant du Programme de réintégration des experts pour le Cameroun, ce programme a permis de réintégrer plus de 200 Camerounais. Du reste depuis 1998, un partenariat a été signé entre le Centre for international migration and development (CIM) et le FNE. « L’Allemagne est l’un des pays qui compte le plus d’étudiants et diplômés camerounais. Cependant, nous envisageons des accords similaires avec l’Office français pour l’immigration », déclare Didier Djoumessi. Des difficultés existent cependant au moment du retour des diplômés et une minorité repart sous d’autres cieux.

Autre instrument de la coopération au développement de l’Allemagne, le Service d’experts senior (SES). Créé sous la houlette de la Fédération allemande des chambres de commerce (DIHK) avec le soutien du ministère allemand de la coopération et du développement économique, le SES envoie des experts retraités dans de nombreux pays. Certes, les experts travaillent bénévolement, mais les frais occasionnés par la réalisation sont à la charge du mandant. Les experts apportent des conseils pour résoudre des problèmes techniques, économiques ou d’organisation des PME qui les sollicitent. Agée d’environ 60 ans, Helga Schuett-Sodjinou citoyenne allemande est une experte de l’industrie textile à la retraite. Depuis quelque temps, elle séjourne au Cameroun pour mettre son expertise au service de l’association Femmes et développement, une Ong qui offre des formations aux jeunes filles défavorisées. Ces cinq dernières années, le SES a réalisé en moyenne huit projets par an au Cameroun dans des domaines allant de l’éducation à la santé selon Annette Rothfuss, représentante du SES au Cameroun.

Sources: cameroon Tribune.

La France qui entreprend : les P-DG en culottes courtesLa France qui entreprend : les P-DG en culottes courtes

La France qui entreprend : les P-DG en culottes courtes

La France qui entreprend : les P-DG en culottes courtes

Ne croyant guère aux promesses des études longues et redoutant les servitudes du salariat, de plus en plus de jeunes se mettent à leur compte. Sans moyens, mais avec un bel enthousiasme.

Au début, l’affaire a sérieusement troublé le sommeil de ses parents : Michaël Philippe, brillant étudiant en finance à Paris, s’était mis en tête de plaquer ses études à 20 ans pour monter sa boîte. «Je tenais une bonne idée et je n’avais pas envie d’attendre, raconte l’impatient, mais j’ai promis de finir la fac.» Ce qu’il a fait, tout en lançant avec trois copains Lekiosque.fr, un site Web qui vend au numéro plus de 200 quotidiens et magazines en version numérique, des «Inrockuptibles» à «Golf européen», en passant par le «Courrier picard».

Michaël n’a rien d’un illuminé, il incarne une nouvelle tendance : l’attrait des jeunes pour la création d’entreprise, particulièrement fort dans un pays où le taux de chômage des moins de 25 ans atteint 23%, un des pires scores de l’OCDE.

L’Insee a dénombré 20 000 audacieux de cet âge qui se sont mis à leur compte l’an passé. Certains rêvent sans doute d’un parcours à la Bill Gates, qui avait quitté Harvard sans finir son cursus pour lancer Microsoft, à 19 ans. Mais la plupart, épris d’indépendance, veulent simplement échapper aux servitudes du salariat ou ne croient plus aux promesses des études longues. «Leur point commun, c’est la volonté de prendre leur destin en main», résume Guillaume Alonso, du réseau Lance-toi.com, qui regroupe des entrepreneurs de 18 à 30 ans.

Bien sûr, convaincre un banquier de financer un projet quand on vient juste de passer le bac et qu’on a encore de l’acné sur le front, c’est au moins aussi difficile que de gagner la «Star Ac». Aussi nos P-DG en culottes courtes commencent-ils tous par solliciter des proches. «Même quand ils ne roulent pas sur l’or, parents et amis mettent presque toujours la main au porte-monnaie», constate Philippe Hayat, de l’association 100 000 Entrepreneurs.

Autre solution : s’inscrire à des concours de jeunes créateurs (Défi-Jeunes, Tremplin Entreprises, Cré’Acc, etc.). «Obtenir un prix crédibilise le projet et aide à lever des fonds», témoigne Sébastien Chatelier, fondateur d’Animagora et lauréat du concours Eveil à l’esprit d’entreprendre 91, organisé par la chambre de commerce de l’Essonne.

Mais une fois l’argent récolté, gare au péché d’orgueil ! Le jeune patron doit alors bien s’entourer pour compenser son inexpérience. Michaël Philippe, par exemple, se félicite d’avoir écouté les conseils de son entourage. Sauf un, celui de laisser tomber !

Sébastien Chatelier, 18ans : il fait garder votre chien pour 15 euros par jour
En février dernier, à peine soufflées ses 18 bougies, Sébastien a créé le site Web Animagora.fr, un projet qu’il potassait depuis ses 16 ans. Le concept : la mise en relation des propriétaires d’animaux (chien, chat, oiseau…) avec des personnes rétribuées qui les gardent chez elles ou passent régulièrement les surveiller chez le propriétaire. Tarif : 15 euros par jour, dont 6 pour le «gardien» .

Ses premiers pas Sébastien a préparé son bac par correspondance pour pouvoir peaufiner son projet et le tester au sein d’une association d’amis des bêtes. Les résultats étant bons, il a réuni avec un associé 25 000 euros pour se lancer.
Son ambition Implanter Animagora, pour l’instant limité à la région parisenne, dans toute la France. Avec des points de vente et un système de franchise.

Jérôme Raymond,21ans : déjà un pro des services à domicile

Lorsqu’il a lancé Plus facile la vie, son entreprise de services à domicile (ménage, jardinage, baby-sitting…), Jérôme avait 19 ans et était encore lycéen à Bois-Colombes (92). Aujourd’hui, il poursuit en parallèle ses études à Advancia, une école de commerce parisienne.
Ses premiers pas Ses parents lui ont apporté 7 000 euros et son banquier 28 000. Assez pour démarrer et réaliser un chiffre d’affaires de 100 000 euros en 2008 avec l’aide de sa mère, une pro de l’aide aux personnes âgées, sa première employée. En juin, la société, qui compte trois salariés, a ouvert un point de vente à La Garenne-Colombes (92).

Son ambition Multiplier les magasins sur le même modèle et, ensuite, se lancer sur le marché ultraporteur des maisons de retraite.

Sabrina Bandundi, 21ans : son concept : le centre de beauté black, blanc, beur

Sabrina a quitté la fac de psycho il y a deux ans, pour monter avec sa sœur, récemment licenciée, un centre d’esthétique qui traite «tous les types de peaux». Entendez : noire, blanche ou autre.
Ses premiers pas Entre les indemnités de licenciement, la générosité des proches et les prêts bancaires, les deux sœurs ont réussi à rassembler 70 000 euros. De quoi réaliser leur rêve de petites filles : en février 2008, le premier centre Elikya Beauty a ouvert ses portes à Fontenay-sous-Bois (94). Il emploie déjà quatre personnes.
Son ambition Sabrina avoue rêver une «carrière à la Jean Louis David». Elle a déjà pris contact avec des labos pour lancer une gamme de produits. Et devrait ouvrir un deuxième institut à Paris avant la fin de cette année.

mercredi 21 avril 2010

72 heures pour créer une entreprise au Cameroun ?

Face aux difficultés rencontrées par les opérateurs économiques camerounais et étrangers dans leurs démarches de création d’entreprises au Cameroun, le Premier ministre a récemment rendu publique une Instruction dont l’objectif est de permettre la création d’une entreprise en 72 heures.

L’Instruction de M. Philémon YANG précise en effet que nonobstant les formalités administratives exigibles auprès des administrations compétentes dans le cadre des divers agréments ou autorisations nécessaires à l’exercice de certaines activités économiques au Cameroun, les seules formalités obligatoires qui confèrent une existence légale à toute entreprise au Cameroun sont notamment : l’inscription au Registre de Commerce et du Crédit Mobilier, l’immatriculation du contribuable par l’administration fiscale, l’inscription à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, l’attestation d’exonération de la patente et l’inscription au Registre des coopératives et Groupes d’initiative commune pour toutes les entreprises et organisations d’économie sociale.
En attendant la création d’un service public chargé d’assurer et de coordonner toutes ces formalités, le Gouvernement a, en outre, décidé de regrouper - à titre expérimental et transitoire – l’ensemble des démarches en un seul lieu géographique, sous la forme de centres de formalités de création d’entreprise. Ces centres seront expérimentés à Douala et Yaoundé, sous la coordination du Ministre chargé des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat. Chaque administration publique intervenant dans le processus de formalités de création d’entreprise affectera dans les locaux desdits centres le personnel nécessaire pour poser des actes relevant habituellement de leurs compétences respectives.
Par ailleurs, le texte du Premier Ministre souligne que les créateurs d’entreprises qui se présenteront dans les centres suscités devront être munis d’une liasse unique relative à toutes ces formalités, à retirer sur place. Un récépissé de dépôt devra leur être délivré séance tenante et chacune des pièces exigées ne sera produite qu’une seule fois.
72 heures après le dépôt, les opérateurs économiques devront rentrer en possession de leur attestation de création d’entreprise, conférant à ladite entreprise une existence légale en République du Cameroun. Passé ce délai, le reçu de dépôt vaudra attestation.

vendredi 16 avril 2010

Cameroun - Emploi jeunes : la touche parlementaire

Sources: Cameroon tribune.

20 jeunes vont bénéficier durant un mois, d’une session de formation en création et gestion d’entreprise initiée par le député de Yaoundé III.On était habitué à ce que pour leur tournée parlementaire, les députés remettent des dons aux militants de leur circonscription. L’exception qui confirme la règle, c’est bien le geste que vient de poser l’honorable Emah Etoundi, député de la circonscription de Yaoundé III. Dans le cadre de ses activités parlementaires, il a procédé hier, à l’ouverture de la première session de formation en création et gestion des projets à Yaoundé. Une initiative qui a bénéficié de l’appui du Bureau international du travail (BIT), partenaire dans la formation. Les 20 personnes qui suivent la formation, ont été sélectionnées parmi 129 autres jeunes sur la base de plusieurs critères élaborés par le BIT. L’un de ceux-ci, consistait à monter un projet viable.

Selon le député, arrivé à mi- parcours de l’évaluation de ses activités, il s’est rendu compte de ce que 11 % seulement des bénéficiaires de financement parvenaient à réaliser effectivement leur micro-projet, afin d’en faire une activité pérenne. Une situation en partie due au manque de formation des porteurs de projets en matière de gestion. La formation qui va se dérouler à la permanence parlementaire du député sis à Olézoa, un quartier de Yaoundé, s’achève le 14 mai prochain. Les formateurs qui sont issus du groupe Germe (Gérer mieux votre entreprise) comptent aborder les thèmes variés allant de la définition du concept d’entreprise à l’évaluation et l’établissement d’un plan d’action. Dès la fin de leur formation, les apprenants doivent être capables de monter et défendre leur projet afin d’en tirer profit.

lundi 8 mars 2010

Les femmes sont mieux formées, mais toujours moins payées

Les femmes sont maintenant plus diplômées que les hommes. Mais à diplôme égal, leur salaire et leur insertion professionnelle restent inférieurs, révèle une récente étude de l'Insee.

Petite victoire pour les femmes : elles font plus d'études que les hommes. En 2008, 51% des filles étaient diplômées du supérieur contre 37% seulement des garçons, selon les chiffres d'une étude de l'Insee. Mais à quoi bon ? Si dans l'ensemble, elles sont un peu plus protégées du chômage que les garçons en début carrière (14% contre 16%), à diplôme égal, le risque de chômage des femmes est supérieur de 7% à celui des hommes.

Pas d’amélioration non plus sur les fiches de paye. Les femmes gagnent en moyenne 10% de moins que leurs collègues masculins dès le début de leur vie active. Ces écarts de salaires s'accentuent aux deux extrémités de l'échelle sociale : les hommes non diplômés gagnent 23% de plus que les femmes, et 21% de plus lorsqu'ils sont d'un niveau supérieur à bac+2.

"Le temps partiel explique en partie ces différences de salaires", selon l'Insee : une jeune femme sur cinq travaille à temps partiel, contre seulement un jeune homme sur quinze. Viennent ensuite les formations choisies par les femmes. "Du fait du choix de leur spécialité de formation, les filles ne tirent pas pleinement parti de leur niveau de diplôme sur le marché du travail", explique l'Insee. Elles devraient s'orienter plutôt vers les "sciences dures" et l'industrie qui conduisent à une meilleure insertion professionnelle que les services ou les sciences sociales.

Les femmes qui montent leur boîte : une solution anti-crise


Les femmes qui montent leur boîte : une solution anti-crise


Un tiers des entrepreneurs sont des femmes. La création d'entreprise est une opportunité pour créer son propre emploi, surtout en période de crise.
Imaginez-vous l'entrepreneur parfait…A coup sûr, vous n'avez pas pensez à une femme. Et pourtant elles représentent aujourd'hui en France déjà un tiers des créateurs d'entreprises. C'est notamment grâce à de nombreux dispositifs mis en place par le gouvernement, que de plus en plus de femmes ont pu se lancer. Parmi ces dispositifs : le Fonds de garantie pour la création, la reprise et le développement d’entreprises à l’initiative des femmes (FGIF). L'objet du FGIF est de faciliter l'obtention d'emprunts par les femmes dans le cadre de leur projet : l'Etat se porte caution à hauteur de 70% du prêt ce qui facilite la négociation avec les banques. En 2009, le FGIF a permis à 1070 femmes de monter leur boîte en mobilisant près de 27 millions d’euros de crédit bancaire. Sur un marché de l'emploi difficile, créer son entreprise, c’est surtout créer son emploi : 71% des bénéficiaires du FGIF en 2009 étaient au chômag