L’environnement économique étant en permanente mutation technologique, les entreprises doivent pouvoir s’adapter pour toujours être performante et garantir leur croissance.
La formation de son personnel est le meilleur moyen d’y parvenir.
Parce que le développement économique d’une région est intiment lié au niveau de formation de sa population, parce que former un jeune à un métier, c’est lui confier les clés de son avenir.
La formation pour l’emploi au Cameroun est constituée de 250 Institutions et centres privés de formation professionnelle. Ces centres dispensent une formation inappropriée aux besoins du secteur du travail et de l’emploi. Les programmes de formation de ces structures ont été élaborés dans les années 50. Cette inéquation formation/emploi est la cause principale du peu d’attrait qu’offre en ce moment ce sous secteur de l’éducation pour les jeunes camerounais de 15 à 25 ans, des travailleurs en quête de reconversion et de requalification et des chercheurs d’emploi notamment.
En effet le secteur de l’enseignement supérieur au Cameroun souffre de nombreux maux, dont :
- La diminution régulière de la dépense publique par étudiant
- La diminution régulière du ratio : enseignants/étudiants
- Les raréfactions des ressources humaines (fuite des cerveaux, faiblesse des écoles doctorales).
- Les salaires pratiqués sont très bas et très irréguliers
Le gouvernement a pris des résolutions afin de pallier ce retard, notamment par le biais des arrêtés du 02 juin 2006 qui consiste à favoriser la création d’institut Privées d’enseignement Supérieur. Malgré ces mesures, le gouvernement ne pourra pas faire face au 150 000 étudiants par an.
Le secteur privé apparaît donc comme le renfort naturel de l’état pour :
- Accroître l’accès à la formation professionnelle
- Diversifier l’offre de formation
- Développer la qualité
- Contribuer à mesurer la pertinence des formations